Au sommet du Népal

Au sommet du Népal

Dans les Annapurnas, on rejoint le col de Thorong Lá, à 5416 m, après 7 jours de trek. C’est un beau challenge pour Bertrand qui effectue son premier tournage à plus de 5000 m !

On entame le dernier chapitre de ce périple à Katmandou, au Népal. La capitale est abimée après le terrible tremblement de terre d’avril 2015. On voit partout des pans de bâtiments écroulés et des briques entassées pour une reconstruction prochaine. On apprend que les Népalais furent à l’origine des premières ‘pagodes’ au XIVème siècle, qui se répandirent ensuite dans toute l’Asie. Malheureusement, sur Durbar Square, la place principale, il ne reste que quelques vestiges debout. La ville reste bouillonnante et regorge de marchés et de temples en son centre. On est surpris de trouver un pays à 80 % hindouiste ; le bouddhisme étant davantage pratiqué dans les hautes montagnes aux abords du Tibet.

 

On rejoint trois voyageurs de l’agence Atalante pour randonner autour du massif des Annapurna et filmer l’aventure. On a de la chance cette fois car c’est un groupe de copains âgés de la trentaine ; pas vraiment le profil d’âge habituel ! C’est donc dans une bonne ambiance qu’on commence à s’élever le long de vallées vertes et chaudes. On part de 1500 m d’altitude pour atteindre le col de Thorong Lá à 5416 m, une semaine plus tard. L’acclimatation se fait progressivement et on s’en tire bien. Simplement quelques mots de crane du côté de Rose. Le dernier jour, on démarre à 3h30 du mat’ pour atteindre le col au lever du soleil par – 5°C, dans des paysages lunaires. C’est un beau challenge pour Bertrand qui effectue son premier tournage à plus de 5000 m. Les images ramenées sont splendides et promettent un superbe montage qu’on vous fera vite découvrir !

 

On se repose 4 jours au bord du lac de Pokhara où on trouve tout pour se remettre d’un trek dans l’Himalaya : jolis hôtels, super restos et cours de yoga / méditation. On s’embarque ensuite pour un raid en kayak de 4 jours le long de la Seti River pour apprendre les bases et pouvoir partir plus tard tout seuls en rivière ! Accompagnés d’une équipe locale et d’une Suisse de notre âge, on descend la rivière et ses rapides, en campant sur des plages au bord de l’eau. Au bout du troisième jour et pas mal de passages infructueux la tête sous l’eau, on réussit tous les deux à « esquimoter », c’est à dire sortir le corps de l’eau à la force des hanches et de la pagaie après s’être retourné.